samedi 21 février 2009

...


dans la jungle
















turmeau on fire
on fire fuckeur
la vie est une pute sur laquelle
je danse sans joie jérôme
c’est vert les jungles à la télé toujours
c’est toujours vert dans ces cas là
à la télé, dans ces cas là

pis, les gens des jungles, i sont toujours heureux
i sont comme ça les gens des jungles amazoniennes
tous pareils
Heureux

à la télé y-en a des jungles -Heureux- avec des animaux tout plein

pis, les gens des jungles, i sont heureux ces gars là, i-z-ont le chié tranquille
la queue à l’air
toute la journée même la nuit / sont bizarres
dans leur jungle

[dans la télé y en a un qui cause
et qu’on voit pas /
(qui présente en somme)]
pis qu’on les voit encore les GNAKOUés dans la télé dans leur jungle Heureux qu’on nous dit comme ça parce que le type qui cause bien i dit ça les GNAKOUés Heureux mais pas nous / nous jamais Heureux nous / ou alors semblant mais eux la vraie vie liberté qu’i dit / qu’i s’y connaît en peuple de la jungle et tout c’est un aventurier il en a vu des jungles et des plumes dans le cul i sait bien de quoi qu’i cause / ces gars là Heureux Libres qu’i dit l’autre aveugle / s’émerveille de son petit zoo / a sa petite érection le connard / a vu les vrais hommes de la jungle homo-sapiens pareil / en dit des conneries /

sont gentils les GNAKOUés dans leur petite jungle / regardez / le cul à l’air sont Heureux ces gars là dans leur jungle

c’est toujours vert dans ces cas là
toujours Heureux
à la télé
pas compliqué pas pareil
évolution
piège à cons
et dents de lapins qu’existent pas dans la jungle enfoncées dans la lèvre inférieure
le lièvre inférieur

traversent un pont en bois / nus n’ont jamais faim froid Heureux gentils, gentils
c’est qu’i sont gentils ces gars là dans leur jungle (quyzy reste quand même – faut pas pousser)
z’ont pas de police
de polisme
i changent pas / jamais / arrêté STOP le temps
bah non ça change pas-jamais une culture connard voix off

sont heureux quand même dans leur jungle
à la télé
toute verte à la télé leur jungle

samedi 14 février 2009

il y




il y a des marches,
on pénètre seul avec, pourquoi pas,
SA BITE À LA MAIN mais cachée dessous la poche serrer
le dimanche
un mardi
en tongs
à la banque
comme un con
avancer, un pied en devançant un autre et ainsi de suite jusqu’à l’arrêt,
devant un guichet
dans une banque
on fait ça
dans la vie
un mardi mais un dimanche moins, c’est fermé
même, on le fait plusieurs fois
même, ça sert à rien. et ça fait pas rêver